Les rôles de ces spécialistes
Au delà du test de QI et des différents bilans, quels rôles peuvent-ils avoir dans l'accompagnement ?
(A ne pas confondre avec le psychiatre ou un coach.)
"Un psychologue, au sens professionnel, est une personne diplômée en psychologie,
discipline qui regroupe de nombreux courants théoriques et pratiques
autour de l'analyse des faits psychiques individuels et de groupe et de
leur traitement évolutif et réorganisateur, par des méthodes et
démarches diverses. Le psychologue, qui est donc spécialisé dans un
courant scientifique spécifique, est un professionnel du fonctionnement
psychique dans ses aspects subjectifs, affectifs et cognitifs et de
leurs psychopathologies, ainsi que du comportement humain, de la personnalité et des relations interpersonnelles.
Il intervient de façon transversale selon son libre choix des
divers courants et références théoriques qui orientent sa pratique,
dans tous les domaines de la société (éducation, santé, médico-social, justice, travail, sport,
etc.) avec pour objectif de préserver, évaluer, maintenir ou améliorer
le bien-être, l'état psychique plus spécifiquement subjectif, affectif
ou cognitif ou encore la qualité de vie de l'individu et sa santé psychique, développer son autonomie mentale, ses capacités ou favoriser son intégration sociale. Par conséquent, selon sa spécialisation (psychologie clinique, psychologie cognitive, psychologie du développement, psychologie du travail, orientation professionnelle,
etc.), le psychologue utilise des méthodes d'analyse et d'intervention
spécifiques basées sur des approches relationnelles et théoriques
variées. " Source wikipedia
"La neuropsychologie est avant tout une discipline clinique qui
s'exerce sous de multiples facettes et dans de multiples structures ou
institutions. Le rôle du neuropsychologue est d'évaluer la nature et
l'importance des troubles neuropsychologiques à la suite d'un
dysfonctionnement cérébral, que celui-ci se soit développé au cours d'un
développement par ailleurs normal (épilepsie, dyslexie...) ou qu'il survienne après une affection cérébrale (lésion, traumatisme crânien, tumeur cérébrale, infections, MST...).
Son rôle est également de participer à l'élaboration du diagnostic. Il
peut également assurer un suivi avec le patient voire participer à une
rééducation ou à une stimulation cognitive du patient.
Le neuropsychologue exerce donc généralement en établissement
public ou privé et dans une moindre mesure en cabinet libéral. Il sera
amené à voir des patients souffrant de maladies neurodégénératives ou
démence dégénérative (maladie d'Alzheimer, maladie de Parkinson, démence frontotemporale, paralysie supranucléaire progressive, démence à corps de Lewy, démence cortico-basale, sclérose en plaques...), ayant subi des lésions focales à la suite par exemple d'un accident vasculaire cérébral (démence vasculaire, aphasies...), ayant des troubles moins francs consécutifs à un traumatisme crânien (syndrome frontal), ayant des troubles divers et plus ou moins importants pendant et après une tumeur cérébrale (qui dépendent de la localisation et de l'étendue de la tumeur). Plus rarement, il sera amené à voir des patients ayant des maladies génétiques rares (maladie de Gaucher, gangliosidose...), des maladies métaboliques, ou encore des maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA qui présentent un syndrome neurologique important lors des derniers stades de la maladie. Il verra également des patients souffrant de troubles psychiatriques ou psychopathologiques ressemblants fortement à des affections neurologiques ; son rôle sera alors de différencier les deux et de réorienter le patient vers un service de psychiatrie le cas échéant.
Dans un service de pédiatrie ou de neuropédiatrie, la population vue par le neuropsychologue sera composée d'enfants épileptiques, dyslexiques, dysphasiques...
Dans un service de chirurgie, le neuropsychologue devra faire passer au patient un bilan pré-chirurgical (entre autres pour déterminer la latéralisation des fonctions langagières) puis post-chirurgical pour évaluer l'impact de la chirurgie.
On pourra trouver des neuropsychologues dans les services de gériatrie, de Médecine Physique et Réadaptation, ainsi que dans certaines maisons de retraite.
Les psychologues neuropsychologues exerçant en libéral constituent une minorité. La raison première en est les honoraires élevés du neuropsychologue qui restreignent sa 'clientèle' à des patients relativement aisés (rappelons que la sécurité sociale ne rembourse pas les honoraires du psychologue, donc du neuropsychologue). Il existe plusieurs cliniques où neuropsychologue et neurologue ou neuropsychologue et orthophoniste
proposent un travail commun pour les patients. Ces cliniques restent
rares compte tenu des difficultés administratives et financières d'une
telle opération. Les accueils de jour (au nombre de 5 000 en France en
2007), sont a priori plus nombreux à proposer un entraînement cognitif à leurs patients.
Enfin, certains neuropsychologues sont salariés d'entreprises
pharmaceutiques et sont ainsi chargés d'apprécier les effets
neurologiques et neuropsychologiques d'un médicament avant qu'il ne soit lancé sur le marché.
Dans tous les cas, le neuropsychologue ne doit pas être considéré
comme un technicien dont le travail se réduit à faire passer des tests.
Il doit présenter un bagage important de connaissances et de
compétences sur le fonctionnement normal et pathologique du système
cognitif ainsi que son organisation. Ces connaissances ainsi que de
bonnes bases de psychologie générale et pathologique lui permettent
d'interpréter de manière pertinente les résultats obtenus par un patient
à des tests judicieusement choisis. En effet, un échec à un test peut
être imputable à la perturbation de divers sous-systèmes cognitifs,
qu'il importe de connaître et de savoir distinguer. A contrario, le succès à un test insuffisamment spécifique, peut être lié à une stratégie substitutive et masquer un déficit réel." Source : wikipedia
" Le psychomotricien est un professionnel de santé paramédical du corps des rééducateurs. En France, il est reconnu en tant qu'auxiliaire médical et ses compétences sont fixées par un décret d'actes depuis 1974. L'exercice de la profession dépend de l'obtention du diplôme d'état de psychomotricien après un concours dans l'une des écoles françaises et 3 années de formation à la fois théoriques, cliniques et pratiques (réingénierie de la profession en cours pour une passation de diplôme en 5 ans).
La psychomotricité a plusieurs champs d'action: l'éducation
thérapeutique, la prévention et la rééducation. Elle s'adresse donc à un
large public allant du bébé et ses parents, aux jeunes enfants,
adolescents, adultes, jusqu'aux personnes âgées.
Le psychomotricien est le spécialiste de la rééducation des troubles psychomoteurs.
Il tient compte des difficultés (neuro)motrices, sensorielles,
cognitives, psychologiques, tonico-émotionnelles et sociales. Il
rééduque les fonctions motrices et les fonctions exécutives impliquées
dans la mécanique neuropsychomotrice (planification, anticipation,
mémoire de travail visuospatiale...).
L'objectif du psychomotricien est donc de pouvoir proposer une
prise en charge globale au patient d'un point de vue fonctionnel dans
les handicaps neuromoteurs, moteurs mais aussi d'un point de vue
psychiatrique et psychologique." Source : wikipedia
"Pour accéder à l'orthophoniste, libéral ou salarié, il est nécessaire qu'un bilan orthophonique soit prescrit par un médecin.
Au terme du bilan, l'orthophoniste rédige un compte rendu,
contenant le diagnostic, le plan de soins et si besoin les indications
d'examens complémentaires, qu'il transmet au prescripteur. La mention
« rééducation si nécessaire » lui permet de planifier directement les
séances selon les besoins. Une demande d'accord préalable sera alors
envoyée à l'assurance-maladie du patient qui rembourse tout ou partie
des séances (généralement 60 % des actes). On parle bien de séances de
rééducation orthophonique et non pas de cours d'orthophonie.
L'orthophonie est une discipline paramédicale qui traite les troubles
spécifiques du langage, de la parole, de la voix ou de la déglutition et
non pas un soutien scolaire.
La mention « bilan d'investigation » rend nécessaire une deuxième
consultation médicale si la nécessité d'une rééducation est indiquée
dans le compte rendu, le médecin peut alors prescrire dans ce cas les
séances d'orthophonie.
Les troubles concernés apparaissent à des âges divers, et sont causés
par des facteurs d'ordre organique (atteintes ou dysfonctions
sensorielles, motrices, neurologiques), ou d'ordre psycho-social
(difficultés de développement plus ou moins marquées, carences
socio-culturelles).
En fonction de sa législation nationale et de son type
d'exercice, l'orthophoniste interviendra dans une part variable des
pathologies suivantes :
Les troubles d'apprentissage
les troubles du langage oral chez l'enfant (troubles
articulatoires, retards de langage et de parole, souvent plus ou moins
associés), ainsi que la dysphasie, plus rare ;
les troubles du langage écrit, tels que la dyslexie, la dysorthographie et la dysgraphie ;
les troubles de la cognition mathématique comme la dyscalculie.
Les handicaps de l'enfant
les troubles secondaires à une déficience sensorielle (démutisation des enfants sourds, éducation à la lecture labiale, optimisation des aides que sont les prothèses auditives ou Implant cochléaire) ;
les troubles secondaires aux maladies génétiques, causant des atteintes mentales et neuro-motrices (ex. : Trisomie 21, syndrome de l'X fragile) ;
les troubles secondaires aux atteintes neurologiques en période anté et péri-natale (ex. : infirmité motrice cérébrale (IMC), Exposition prénatale à l'alcool4) ;
les troubles secondaires aux troubles envahissants du développement (ex. : autisme) ;
les troubles secondaires aux malformations congénitales de la face (ex. : fente vélo-labio-palatine) ;
l'aphasie, la dysphagie et la dysarthrie, causées par diverses atteintes neurologiques, avec défaillance du système nerveux périphérique et/ou central (SNC).
Les troubles de la voix, de la parole, de la déglutition
le bégaiement, trouble de la fluence ;
la dysphonie et la dysodie, causées par l'atteinte organique ou fonctionnelle du larynx ;
les troubles dans le cadre d'un traitement interceptif d'orthodontie (respiration-déglutition-phonation) ;
la rééducation tubaire ;
les dysphagies.
Les handicaps de l'adulte
l'éducation à la voix œsophagienne ou trachéo-œsophagienne dans les séquelles de chirurgie laryngée ;
les troubles causés par les séquelles traumatiques ou chirurgicales dans la région bucco-faciale ;
les troubles de langage, de parole et de déglutition causés par une dégénérescence des structures cérébrales (maladie d'Alzheimer, maladie de Parkinson, sclérose en plaques, sclérose latérale amyotrophique) ;
les troubles de la communication chez les personnes présentant une aphasie." Source : wikipedia
"La sophrologie, créée en 1960 par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo, est définie par son créateur comme une « nouvelle école scientifique qui étudie les modifications de la conscience humaine1 ». Les sources d'inspiration de la sophrologie sont multiples : l'hypnose, la phénoménologie, la relaxation progressive d'Edmund Jacobson, le training autogène de Schultz, ainsi que le yoga, la méditation zen, tibétaine, et le toumo2,3.
Le terme sophrologie est utilisé par divers courants pour désigner des pratiques distinctes de la méthode de Caycedo qui dépose, dès 1988, la marque sophrologie caycédienne.
De multiples expressions, parfois en contradiction avec ce qui est
revendiqué par les courants eux-mêmes, sont utilisées pour qualifier la
sophrologie — indistinctement caycédienne ou non — telles que : méthode de relaxation, psychothérapie, pratique psycho-corporelle, technique de développement personnel, etc.
La sophrologie n'a pas validé scientifiquement ses fondements et
méthodes, et des critiques concernent notamment l'absence d'efficacité
thérapeutique prouvée4,5 ou certains aspects pseudoscientifiques6,5.
En France, le ministre de la santé explique en 2004 que « la
sophrologie n'est pas une discipline définie ni reconnue dans le cadre
du code de la santé publique. [...] À ce jour, aucune étude sérieuse
n'ayant été réalisée dans ce sens sur la sophrologie, cette activité ne
saurait être considérée comme une méthode thérapeutique à promouvoir7 ».
En pratique elle est néanmoins tolérée dans le secteur de la santé en
complément de l'approche thérapeutique notamment pour des maladies chroniques, et elle est mentionnée dans le plan Cancer 2014-2019 comme un « soin de support », susceptible de réduire l’anxiété des patients8,4. Malgré son absence d'efficacité démontrée au-delà de l'effet placebo, elle est également utilisée dans le sport et le monde de l’entreprise ou encore dans la gestion du stress6. Elle a fait l'objet de mises en garde concernant le risque d'emprise ou de dérive sectaire." Source : wikipedia
" Une association à but non lucratif est un regroupement d'au moins
deux personnes, qui décident de mettre en commun des moyens, afin
d'exercer une activité ayant un but premier autre que leur
enrichissement personnel. Le caractère désintéressé de l'activité
interdit donc la distribution d'un bénéfice
aux associés. Mais il n'implique pas que l'activité soit non
commerciale, ou qu'elle soit déficitaire : l'objet de l'association peut
donc être commercial (tel que la distribution de produits issus du commerce équitable) et l'excédent budgétaire peut servir au développement de l'association. " Source : wikipedia.